Le National Farmers Union a déclaré au Comité de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (EFRA) que le gouvernement doit travailler avec l'industrie agricole pour mettre en place une stratégie holistique visant à améliorer la qualité de l'air. Cela inclurait des mécanismes de collecte de données plus solides, éliminer les obstacles au changement et identifier des alternatives à la réglementation.
Le Comité EFRA, qui agit en tant qu'organe de surveillance indépendant sur le Defra, examine si la Clean Air Strategy et le projet de loi sur l'environnement aideront le Royaume-Uni à réduire considérablement la pollution atmosphérique.
La Clean Air Strategy a été publiée en janvier 2019 et introduit de nouvelles réglementations pour réduire les émissions d'ammoniac du secteur agricole, cibler des pratiques spécifiques de réduction des émissions, minimiser la pollution due à l'utilisation d'engrais, et l'extension des permis environnementaux aux exploitations laitières et bovines intensives d'ici 2025.
Dans le cadre de ses soumissions écrites au comité EFRA, la NFU a déclaré que l'approche réglementaire adoptée dans la stratégie de l'air pur représente une dérogation à l'approche volontaire. L'approche volontaire existante a été très efficace pour réduire les émissions d'ammoniac ces dernières années. Cependant, la NFU affirme qu'elle est prête à aider le Defra à élaborer des réglementations qui aideront les entreprises agricoles à atteindre les normes de qualité de l'air.
La NFU affirme que la mise en place d'un soutien financier adéquat sera essentielle pour aider les agriculteurs à s'adapter aux nouvelles exigences réglementaires, que ce soit par le biais des programmes d'intendance des campagnes/gestion environnementale des terres, subventions gouvernementales, un programme élargi d'agriculture sensible aux bassins versants, ou de nouvelles approches dans le secteur privé.
En savoir plus sur les efforts de la NFU ici.