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Un poulet dans chaque marmite - Aventures dans la boucherie

Le jour de la boucherie se lève ensoleillé et venteux. Le temps s'annonce parfait. Mais je me demande, "à quoi nous sommes-nous laissés aller ?" Peut-être que vous êtes comme nous et que vous avez commencé sur quelques acres à la campagne. Vous maîtrisez le jardinage, vous avez élevé des poules pour les œufs et peut-être avez-vous même quelques ruminants. Vous vous demandez maintenant à quel point il peut être difficile d'élever et d'abattre vos propres poulets à griller. J'espère que le fait d'entendre parler de nos aventures dans l'élevage et l'abattage de poulets de chair vous incitera à l'essayer par vous-même.

Nous avons opté pour les poulets Freedom Ranger lorsque nous avons commencé à élever des poulets pour la nourriture. Ce sont des oiseaux actifs qui atteignent leur poids maximal de 5 à 6 livres en 10 à 11 semaines. Ils conviennent parfaitement aux environnements de parcours libre, de recherche de nourriture et de pâturage, c'est ainsi que nous voulions les élever. Nos recherches ont montré que leur viande contient plus d'acides gras oméga 3 jaunes et moins de graisses saturées que les races à croissance plus rapide.

Nous devions d'abord recruter des partenaires car la boucherie semblait un peu écrasante pour notre petite famille. Avec nos copains bouchers, nous avons déterminé que 30 poulets répartis entre deux familles fonctionneraient bien. Nous avions l'espace pour les élever sur notre ferme, nous nous répartissions tous les coûts associés et nos amis fournissaient un plus grand nombre de personnes pour la journée du boucher.

Maintenant, nous avions besoin d'un endroit pour élever les poulets. Notre enclos à moutons d'hiver (vide depuis le printemps) possède une remise à trois côtés qui pourrait être modifiée. Mon mari a construit des panneaux de porte qui étaient des cadres en bois de base avec du grillage à poule et des croisillons dessus pour garder les poussins à l'intérieur et les prédateurs à l'extérieur. Il a enfermé le grillage entre des lattes de bois pour qu'il ne puisse pas être arraché par les ratons laveurs. La grange se trouve à l'intérieur d'un pâturage de 50'x50' entouré d'un grillage de 5 pieds. Avec des lampes chauffantes installées, ce bâtiment servait bien de couveuse pour les poussins, puis de poulailler de nuit pour les poulets de chair en croissance. Les poulets ont été laissés au pâturage pour se nourrir d'insectes et de végétation pendant la journée, puis rangés en toute sécurité chaque soir.

Onze semaines plus tard, le jour de la boucherie se lève, ensoleillé et venteux. Nous avons mis en place un auvent pour créer de l'ombre. Notre premier poste de travail est une planche avec un trou au centre posé sur des blocs de ciment empilés aux deux extrémités. Un cône de mise à mort fait de solins de cheminée traverse le trou, créant un entonnoir dans lequel placer les poulets vivants. Les placer à l'envers avant de couper la jugulaire les calme et les apaise. Ceci est plus humain et fournit également une viande plus tendre. La deuxième station est une grande bouilloire d'eau chauffée à 150 degrés sur un réchaud de camping extérieur. C'est là que nous ébouillantons les oiseaux morts pendant 30 secondes, en les plongeant de haut en bas pour chauffer et desserrer rapidement les plumes.

Le cordage entre deux arbres comme une corde à linge nous donne un endroit pour suspendre les poulets morts pour une plumaison rapide. Une table pliante de 6 pieds où nous découpons les glandes sébacées, coupons les têtes et les pieds, attachons les évents et flambons les plumes d'épingle est la dernière station extérieure.

Chaque poulet plumé arrive ensuite à l'intérieur à la table d'éviscération où les organes sont prélevés, le poulet est lavé, puis mis dans un bain d'eau glacée pour refroidir. Nous utilisons de grandes glacières remplies d'eau glacée pour faire tremper les poulets pendant quelques heures à ce stade. Ensuite, ils sont vidangés de l'eau, asséchés et placés dans des sacs en plastique à fermeture éclair pour congélateur de 2 gallons. En tenant le sac complètement ouvert sous l'eau jusqu'à la tyrolienne, tout l'air en est extrait et nous le refermons prêt à refroidir. Nous mettons les oiseaux ensachés au réfrigérateur pour qu'ils se reposent pendant 24 à 48 heures avant d'en congeler quelques-uns à la fois. Cela rend la viande plus tendre et plus savoureuse. Notre congélateur est maintenant rempli de poulets à griller en attente de rôtissage. Était-ce difficile ?

Question interessante. En surface, ce n'était pas difficile du tout. Mais le récit précédent est basé sur l'expérience apprise de plusieurs années d'élevage et de dépeçage de poulets de chair avec les mêmes amis. Certaines choses fâcheuses se sont produites en cours de route. Avant de modifier la grange, nous avons essayé de protéger les poussins en croissance dans une petite cage de transfert que nous utilisons pour les moutons. Cela a bien fonctionné une fois que nous les avons mis dedans chaque soir, mais ce processus impliquait généralement une demi-heure de course autour de la cage en ne faisant entrer que quelques poussins à chaque passage. Fatiguant à notre âge mûr !

Avant de faire preuve d'intelligence et de monter une ligne de plumage, nous avons placé des poulets morts sur des tables et les y avons plumés. Cela se traduit par des plumes partout, collant à tout, et des poulets vraiment désordonnés ! De plus, cela a pris beaucoup trop de temps et a causé des colères.

Nous avons appris des choses étranges au cours de notre voyage :

La première année, nous n'avons réfrigéré les oiseaux ensachés que pendant une demi-journée, puis nous les avons tous mis au congélateur en une seule fois. Nous nous sommes réveillés au milieu de la nuit avec une alarme sonore qui sonnait sans cesse. Il s'avère qu'il y a une limite à la quantité de viande non congelée que vous pouvez jeter dans un congélateur coffre à la fois. Qui savait ?

Puis il y a eu l'année où une terrible tempête noire est apparue à l'horizon se déplaçant vers nous à une vitesse immense. Nous n'étions que partiellement à travers le processus et avions un poulet vivant dans le cône de mise à mort lorsque le vent et la pluie ont frappé ! Mon mari s'est accroché aux pattes du poulet et au cône lui-même, plusieurs d'entre nous ont attrapé la verrière alors qu'elle était arrachée de ses amarres et soulevée du sol. Des poulets plumés se balançaient bruyamment sur la corde à linge, et nous nous accrochions aux tables et aux outils pour les empêcher de s'envoler. Personne n'a été assez courageux pour saisir la bouilloire ou le réchaud de camping de peur de brûler. Nous avons juste éteint le brûleur et sommes restés en arrière. Pendant ce temps, nous nous précipitions également pour remettre les poulets de chair et les pondeuses d'œufs vivants dans leurs poulaillers, mettre les moutons à l'abri et empêcher les meubles de patio de s'envoler vers nos voisins. C'était toute une journée, mais des aventures comme celles-ci forgent de solides amitiés !

Alors sortez et trouvez quelques amis, installez votre zone de culture et élevez vous-même quelques poulets de chair. Nous espérons que vous vous amuserez le jour de la boucherie et que vous apprécierez pleinement la viande saine que vous élevez.


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