Les ombres se balancent et semblent dire
ce soir, nous prions pour de l'eau, de l'eau fraîche.
Et là-haut, il entendra notre prière
et montrez-nous où il y a de l'eau, fraîche, claire, de l'eau.
C'était il y a près de 80 ans lorsque les Sons of the Pioneers ont enregistré pour la première fois le tube épique "Cool, Clear Water". De nombreux autres chanteurs ont fait de même depuis. Le désir d'eau fraîche et claire dans la chanson peut facilement être comparé au besoin d'eau fraîche et claire pour le pâturage du bétail.
Indépendamment de vos compétences en matière de gestion des pâturages ou de la qualité de vos pâturages, si le bétail n'a pas accès à de l'eau potable, les performances des animaux au pâturage en souffriront .
Dans un récent webinaire de l'Université d'Auburn, Eve Brantley, spécialiste de l'eau chez Alabama Cooperative Extension, a expliqué que les bovins de boucherie ont besoin de 7 à 20 gallons d'eau par jour. La quantité exacte dépend de la matière sèche du fourrage consommé, de la saison, de l'état physiologique et de la taille de l'animal.
« Les animaux qui broutent principalement du fourrage vert n'auront pas besoin d'autant d'eau que ceux qui consomment du foin sec », a déclaré Brantley. "De plus, des températures plus élevées peuvent augmenter la consommation d'eau, mais une humidité élevée réduit les apports quotidiens."
À l'approche de l'été, fournir des quantités adéquates d'eau de haute qualité devient plus critique si l'on veut atteindre une performance maximale du bétail. Le tableau ci-dessous indique la fourchette des besoins en eau des bovins en fonction de la classe de taille et de la température extérieure. Notez qu'il y a plus du double de l'exigence entre 50 °F et 90 °F.
"La consommation d'eau augmente également avec l'âge, le poids, la grossesse et l'allaitement", a expliqué Brantley. "En règle générale, le bétail a besoin de 2 gallons d'eau par 100 livres de poids corporel chaque jour."
La qualité compte
"Nous aimons avoir de l'eau fraîche, claire et au bon goût, et le bétail n'est pas différent", a souligné Brantley. « Plus le bétail boit d'eau, plus il peut consommer de nourriture. Cela se traduit par une prise de poids plus importante."
Brantley a cité des recherches comparant le bétail buvant de l'eau propre, pompée d'un puits, d'une source ou d'une rivière, à ceux recevant de l'eau pompée d'un étang ou ont obtenu leur eau directement de l'étang. Les animaux recevant de l'eau propre passaient beaucoup plus de temps à paître et moins de temps à se reposer, à flâner et à boire.
La température de l'eau est également un élément important de la consommation potentielle. Brantley a expliqué que les bovins préfèrent leur eau entre 40°F et 65°F. Si la température de l'eau est supérieure à 80 °F, la consommation est réduite.
"Le goût de l'eau entre également en jeu", a noté Brantley. « La salinité, qui comprend les niveaux de chlorure de sodium, de magnésium, de calcium et de sulfate, doit être inférieure à 1 000 milligrammes par litre (mg/L) pour être considérée comme potable. Au-dessus de ce niveau, la consommation d'eau sera limitée et les animaux souffriront d'effets sur la santé tels que la diarrhée. »
Les nitrates dans l'eau potable peuvent également être un problème. Les niveaux sécuritaires pour l'eau potable du bétail sont inférieurs à 100 mg/L. Des niveaux de nitrate supérieurs à 300 mg/L peuvent entraîner de graves problèmes de santé et éventuellement la mort. Brantley a souligné qu'il est important de tenir compte des niveaux de nitrate dans l'eau ainsi que dans leur alimentation pour assurer un apport total acceptable.
« Le nitrate est réduit en nitrite dans le rumen », a expliqué le spécialiste de l'eau. "Le nitrite limite la quantité d'oxygène qui peut être transportée dans le sang. Cela devient un problème plus important pendant la sécheresse, lorsque les graminées annuelles d'été, l'herbe des Bermudes et l'herbe de Johnson peuvent accumuler de fortes concentrations de nitrates », a-t-elle ajouté.
Les agents pathogènes sont également préoccupants s'ils se retrouvent dans les sources d'eau. Ceux-ci sont souvent introduits par des déchets animaux non traités. Les agents pathogènes, combinés aux nitrates dans l'eau stagnante, peuvent déclencher la formation et la croissance d'algues bleues nocives telles que les cyanobactéries. Ces algues produisent des toxines qui peuvent rendre le bétail malade ou, dans le pire des cas, entraîner la mort.
Brantley a suggéré aux producteurs de tester l'eau de leur bétail chaque année. Cela peut être fait par un laboratoire d'analyse de l'eau réputé.
Quitter les étangs pour la pêche
Brantley a souligné l'importance de ne pas laisser le bétail paître dans des étangs ou des sols humides. Les infections causées par des bactéries transmises par le sol, telles que la fusobactérie ou le piétin, se produiront probablement avec un meilleur accès à l'eau stagnante et aux sols humides.
Idéalement, le bétail au pâturage doit être clôturé de manière à ce qu'il n'ait pas accès aux étangs et aux ruisseaux. S'ils doivent y avoir accès, celui-ci doit être limité dans le temps et avec une berge renforcée par de la roche afin que les trous de boue ne se développent pas. Une forêt riveraine saine est également bénéfique pour protéger les eaux de surface; les arbres aident à filtrer les polluants avant qu'ils n'atteignent la source d'eau.
Brantley a déclaré que le pompage d'eau de haute qualité vers un réservoir ou un abreuvoir commercial est préférable à l'utilisation directe des sources d'eau de surface. De nombreux abreuvoirs commerciaux sont conçus pour ne pas geler et permettre une exposition minimale de l'eau à la lumière du soleil, ce qui empêche le développement des algues.
Si un réservoir d'eau est infiltré par des algues et nécessite un bon nettoyage, Brantley a suggéré aux producteurs de se référer à cette fiche d'information de l'Université d'Auburn, qui propose étape par étape instructions étape par étape pour nettoyer un réservoir.
Eau fraîche et claire. La chanson a vraisemblablement rapporté beaucoup d'argent aux Sons of the Pioneers. La vraie chose peut faire la même chose pour une opération de pâturage du bétail.
